Nous avons des nouvelles de l’homme-cheval le plus célèbre du monde. D’après une étude de l’Observatoire des SÉriephiles qui n’ont que ça à Faire (OSEF) Bojack Horseman aurait été heureux seulement 35 secondes pendant les six saisons de la série. « C’est moins que Daria, moins que Marvin le Robot, mais plus que le Joker de Todd Philips, nous dit Candice Ériencourt, porte-parole d’OSEF. »
En effet, Bojack Horseman, qui est entouré d’un fidèle ami qui squatte son appart, d’une impressario dévouée, d’une copine à l’intelligence supérieure et d’un charmant labrador à poils longs, semble trouver meilleure compagnie dans la drogue, l’alcool et l’auto-dépréciation. D’accord, sa mère est un drôle de mix entre Vipère au poing et Grand-mère Yetta, mais dans sa vie adulte, Bojack a le plus grand mal à se réjouir, y compris des bonnes choses.
Pourquoi Bojack est-il si peu heureux ?
La raison pour laquelle son temps de bonheur dans la série est si limité, c’est qu’à chaque bonne nouvelle, Bojack est heureux une-demi-seconde avant de se rendre compte que rien ne vient remplir le vide qu’il a creusé lui-même. D’après OSEF, pour une demi-seconde de bonheur, Bojack s’infligerait ainsi 47 heures de déprime afin de compenser.
« En remarquant ce trait de caractère chez Bojack, nous explique Princess Carolyn, son agent, Lars Von Trier et Ken Loach m’ont contactée pour lui proposer un rôle. Mike Leigh m’a aussi dit que cet acteur n’avait pas à jouer la tristesse puisque ‘le malheur lui venait naturellement.’ Nick Cave lui a également proposé de participer à son prochain album. Bojack a cependant décliné toutes ces offres. »
Le seul qui semble se réjouir de la personnalité de Bojack est son pharmacien : « C’est tout simplement mon meilleur client, déclare-t-il. » Courage, Bojack, nous on t’aime aussi.