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Bran Stark : « Ce trône fait mal au cul, quand même »

Bran Stark : "Ce trône fait mal au cul, quand même"

Bran Stark est souverain des 7 royaumes, ça y est. Il faut dire que Game of Thrones, c’est un peu comme une tragédie de Shakespeare : l’histoire s’arrête faute de personnages. Il y a eu tant de morts dans Game of Thrones qu’il fallait bien choisir le roi ou la reine parmi ceux qui restaient. 

Les scénaristes ont tiré au sort, et c’est tombé sur Bran Stark.

Vous vous attendiez à finir roi ?

Et vous ? Vous vous y attendiez ?

Silence

C’est comment d’être roi ?

Très inconfortable. Je savais bien qu’il s’agissait d’un trône de fer, mais alors là, ça dépasse tout. Et vous parlez à un type qui a passé sept ans en chaise roulante.

Comment vous expliquez le choix des scénaristes ?

Ils ont gardé les moins charismatiques de la série pour la fin, histoire de dire « On vous a surpris, pas vrai ? » Du coup, je suis sur le trône alors que j’ai le charisme d’un hamster, et ma sœur Sansa est toujours vivante.

Et Arya ?

Les scénaristes ne pouvaient pas la tuer. Ça aurait créé des émeutes parmi les fans… 

Non, le seul mec un peu cool qui soit encore là, c’est Tyrion Lannister. C’est aussi lui qui a la meilleure conversation. Heureusement, car ce qu’on ne dit jamais, c’est que les rois s’emmerdent profondément. Je comprends pourquoi Cersei se tapait son frère. 

Vous auriez préféré un autre destin ?

Comme finir rôti par un dragon ? Non.

Une pause.

Vous vous entendez bien avec Tyrion, alors ?

Disons que tant que je ne lui prête pas d’argent, tout va bien. 

Vous pensez souvent aux disparus de votre famille ?

Voyons voir : mon père à été décapité par un petit prince péteux, et mon grand frère Robb a été massacré pendant ses noces avec sa femme, et ma mère en prime. Quant à Jon Snow, qui est à la fois mon demi-frère et mon cousin (ce sont les privilèges d’une famille royale) il est mort, puis il est revenu, avant de repartir (pour la Garde de nuit, ndlr). 

Les morts ne m’intéressent pas vraiment, vous savez. Les absents ont toujours tort.

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