« Des mecs qui se vengent de leurs ennemis passés grâce à leur pouvoir actuel ? Si ça vous choque, c’est que vous ne connaissez pas les mafieux, nous explique Saul Goodman, prochainement l’avocat d’Eric Dupond-Moretti. »
« Éric Dupond-Moretti ? Un vieux copain à moi »
Quitte à critiquer les juges, autant se faire juge de ses propres affaires de corruption.
« Si mes clients habituels pouvaient faire ca, reprend Saul Goodman, ils n’auraient plus besoin de tuer Rico les bottes jaunes derrière le local à poubelles, balancer un type dans le fleuve en faisant passer ça pour une statue du salon, ou plonger un cycliste ainsi que son vélo dans un tonneau d’acide. Bref, ce serait vachement plus propre, plus discret, et plus efficace.
En réalité, Éric Dupond-Moretti est un ancien collègue à moi, je peux même dire que c’est un bon copain. L’un de mes clients était venu lui demander conseil à plusieurs reprises, depuis la meilleure façon d’arnaquer les vieilles dames à la manière de choper, ni vu ni connu, un sac de billets chez un chef d’état libyen. Ils sont devenus très bons amis.
Enfin, Dupond-Moretti, je m’en méfie un peu aussi : je l’ai déjà vu se taper des barres avec Frank Underwood, on a retrouvé l’un des canards de Tony Soprano dans son jardin. »
