Lucas, 33 ans, s’est abonné à Salto pour un mois rien que pour regarder la réunion Harry Potter : retour à Poudlard.
« L’heure quarante du film était à peu près aussi informative qu’un flyer, mais quand même, j’ai pleuré comme un gamin, nous confie-t-il, encore tout ému. »
Il faut dire que Lucas a écrit une thèse de 400 pages sur « L’onomastique de Harry Potter et son rapport à la littérature jeunesse du seizième siècle à nos jours vu à travers le prisme de l’expressionnisme allemand » alors Harry Potter, ça le connaît.
« J’ai épuisé 24 petites amies depuis mes dix ans, nous dit-il. Marianne était presque parfaite, mais après trois semaines de relation, je le suis rendu compte qu’elle confondait les Nargoles et les Niffleurs, alors j’ai rompu immédiatement. »
La réunion Harry Potter : un sujet risqué au Réveillon
« Ma mère a eu une crise d’angoisse quand elle a su que la réunion Harry Potter était diffusée le 1er janvier. Elle craignait que, pendant réveillon, je casse la gueule à ceux qui disent « Ouais, Harry Potter, c’est pas trop mon truc. » Pourtant, je n’ai rien contre ces connards qui méritent GUANTANAMO BORDEL DE MERDE.
Voir les acteurs de 10 ans plus vieux depuis le dernier film m’a juste rappelé que j’avais déjà une nièce de trois ans, dont la chambre est recouverte de merchandizing Harry Potter alors qu’elle ne jure que par T’choupi.
Mais elle viendra à Harry Potter.
Fatalement. »