Nous avons interviewé Carrie White qui, après avoir foutu le feu au lycée et tué les pouffiasses qui la faisaient chier, écoule des jours paisibles comme bergère dans le Périgord. Rencontre.
Alors, Carrie, comment ça va ?
Mon psy a été traumatisé quand je lui ai raconté mon histoire, surtout au moment de lui faire une petite démonstration dans son cabinet. Mais maintenant, il va beaucoup mieux.
Rassurant. Des nouvelles de vos anciens camarades de lycée ?
Parmi les survivants, il y a 23 grands brûlés et 16 patients en hôpital psychiatrique. Tous les médecins de la ville m’ont remerciée : ils se font des couilles en or.
Vous ne regrettez pas ce qui s’est passé ?
Bof, je suis un peu navrée pour ma prof de sport, mais pour les autres… Il y a même certains parents de pestes du lycée qui se sont dit soulagés après le bal de promo. Un père m’a dit que je l’avais libéré d’un grand poids et une maman m’a confié qu’elle n’avait jamais fait autant d’économies. Une troisième m’a dit que je lui avais rendu service, parce qu’elle avait peur de voir son fils partir à la fac.
Et pour votre mère ?
Elle vous manquerait, à vous ?
Eh bien… Qu’en est-il de votre vie aujourd’hui ?
Je suis heureuse parmi mes moutons et mes chiens, je vous remercie. Et puis, ce sont de braves bêtes. Même les bergers allemands se tiennent à carreau. Ils n’aiment pas me voir en colère.
