« Je suis celle qui a le plus d’expérience, nous dit KITT de sa voix masculine. En effet, si je possède une intelligence artificielle, la bêtise des voitures de Fast and Furious, elle, est très concrète.
Comment avez-vous obtenu le job ?
L’idée est venue aux scénaristes après avoir vu Cars 3. Si Flash McQueen peut avoir une coach pour le remettre sur le chemin de la victoire, pourquoi pas les bagnoles de Fast and Furious ?
Vous vous entendez bien avec elles ?
Oh, pour elles, je suis une ancienne : K2000, ça leur dit pas grand chose. Par contre, quand le réalisateur m’a vue, ça a été le coup de foudre tout de suite.
Vous enseignez quoi à ces voitures, KITT ?
A se servir de leur tête, enfin, de leur moteur, pour autre chose que la vitesse. C’est pas facile, mais elles progressent doucement. Y en a même une qui a compris que foncer dans un arbre à 160 à l’heure, c’était pas une bonne idée.
Il y a des avantages à travailler sur cette saga ?
Du moment qu’on ne lit pas le scénario, ça va. Et puis, l’essence est excellente et la cantine n’est pas mauvaise.
Y a-t-il de la jalousie de la part des autres voitures ?
Bof. Des concours d’ego sur qui a le meilleur pilote. Peu d’entre elles connaissent Michael Knight, mais quand je leur montre des photos, elles admettent qu’il est beau gosse, enfin, BG, comme elles disent, mais elles ont quand même un doute concernant sa coupe de cheveux.
Ça vous fait quoi, d’être coach ?
Ça me change pas vraiment de d’habitude, vous savez. Je coachais déjà David Hasselhoff. Il faut dire que c’est le genre de mec qui croit que Garibaldi est une marque de pâtes.
