Il fallait s’y attendre. En diffusant Le Tombeau des Lucioles, le film le plus bouleversant des studios Ghibli, la plateforme Netflix savait qu’elle allait inonder de larmes les foyers français.
Des chambres étudiantes inondées
« Je n’ai plus pied dans ma chambre étudiante, nous dit Alice, qui s’est réfugiée dans notre bureau. J’ai beau avoir une mère juive, elle n’avait pas prévu que j’aurais tant besoin de mouchoirs à la maison. Maintenant, c’est un kayak qu’il me faudrait. »
Voilà ce qui se passe quand on diffuse un film qui commence mal et finit encore plus mal.
Et les hommes ne sont pas épargnés. Clément, chargé d’édition, nous dit entre ses larmes : « Vous comprenez snif, c’est des enfants et puis snif, y a la guerre et puis snif, oh non je peux pas. » On a offert à Clément les mouchoirs qu’il nous restait. Puis on est passés au Sopalin.
"Les spectateurs ne sont pas toujours prêts pour Le Tombeau des lucioles"
Dr. Arnaud Taciturne, psy de son état, nous explique : « De nombreux spectateurs ne sont pas prêts pour regarder un tel film. J’ai une patiente qui est venue me voir parce qu’elle avait enchaîné Cyril Hanouna avec Le Tombeau des Lucioles. Bonne nouvelle cependant : elle s’est débarrassée de sa télévision. »
« Je n’avais pas eu autant de patients depuis 1997, à savoir la sortie de Titanic au cinéma, » ajoute le médecin.
Qu'en pense le patron de Netflix ?
Pour ce qui est de la vente de mouchoirs qui a explosé, la rédaction d’On a eu Show s’est demandé si Netflix n’avait pas, par hasard, un partenariat avec les entreprises de mouchoirs en papier. Ted Sarandos, patron actuel de la plateforme, nous a répondu avec émotion :
« Et Disney, hein, Disney ? Je… je viens de revoir quelques classiques comme Bambi et… la maman de Bambi… Eh bien… Et Mufasa, hein, MUFASA ? »
Nous avons préféré écourter la conversation.
