Vous pensiez que Frank Underwood était mort ? Détrompez-vous ! Il écoule en réalité des jours presque heureux à l’île Maurice, en tant que G.O. au Club Med.
Frank Underwood, qu’est-ce qui vous a fait prendre un tel virage de carrière ?
Contrairement a ce qu’on pourrait penser, être G.O. au Club Med n’est pas si différent de la politique. On se force à sourire tout le temps a des gens qu’on déteste, on est censé faire du bien aux autres quand en réalité, on est là son notre bien-être personnel.
En quoi consiste votre job ?
A m’assurer que les autres s’amusent, sans trop faire la gueule moi-même.
Rien n’a vraiment changé, vous savez. Je travaille toujours davantage en coulisses que sur scène. Par exemple, je laisse les autres faire les cons sur des chansons débiles (on n’appelle pas ça les crazy signs pour rien). Moi, pendant ce temps, je me contente de choisir la musique qui torturera les collègues justement prêts à danser, dire aux techniciens comment poser le décor, etc.
Les employés, après tout, sont des électeurs comme les autres : ils sont tout reconnaissants comme des chiots alors que vous vous foutez de leur gueule.
Quels sont vos projets d'avenir ?
Devenir chef de village sans en avoir l’air. Ce pauvre Henri ne sait pas qui il a embauché. L’idée, bien sûr, serait de prendre le contrôle de l’entreprise d’ici trois ans.
