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Le petit garçon de Sixième Sens : « Maintenant, je vois juste des cons »

Le petit garçon dans Sixième Sens maintenant je vois juste des gens qui sont cons

« Sincèrement, je préférais les fantômes. Eux, au moins, je pouvais les aider. » Eh oui, les temps ont changé depuis 1999. Si à l’époque du jeune Sean dans Sixième Sens, les morts étaient partout, ils semblent avoir été remplacés par des cons.

« Les cons sont plus épuisants »

« On voit surtout les cons sur les plateaux de télévision, nous dit Sean, qui a aujourd’hui la trentaine. Mais on les croise aussi au bistrot, dans le métro, bref, partout où on va. En plus, ils sont plus épuisants que les défunts parce qu’ils ont vachement plus d’énergie. »

Je vois des cons, et encore, j’ai quitté la Floride pour préserver ma santé mentale. Mais en France, devant CNews, BFMTV et Sud Radio, je m’épuise aussi. Franchement, les morts me manquent. Au moins, ils n’emmerdaient que moi.

Vu que j’ai plus de 30 ans, il m’a fallu trouver un job. Malheureusement, je n’ai réussi qu’un seul concours : celui de la police. Résultat, au bureau, je croise énormément de cons, en plus de voir des cadavres, puisque je me suis engagé dans la brigade criminelle.

Ils ont envahi l’université

Pour éviter les cons, j’ai tenté de travailler à l’université, mais trop de morts venaient se plaindre : Shakespeare n’en pouvait plus qu’on fasse autant de thèses sur lui et qu’on écrive autant de conneries sur ses textes. Quant à Napoleon, il est dépressif depuis qu’il a appris que Jean-Pierre Chalençon était fan de lui.
J’ai par ailleurs essayé la politique, mais De Gaulle se met à hurler dès qu’un facho se dit gaulliste. Bref, c’est pas simple. »

Courage, gamin. On est avec toi.

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